Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Définitions Mer 16 Avr - 19:51 | |
| Pour tous les mots difficiles concernant la cartographie , c'est ici .
Le versant .
En géomorphologie, un versant est une surface topographique inclinée, située entre des points hauts (pics, crêtes, rebord de plateau, sommet d'un relief) et des points bas (pied de versant, talweg).
Les vallées sont caractérisées par les pentes et les formes de leurs versants (profils en travers). Le profil d'un versant peut être régulier ou irrégulier (c'est-à-dire avec des ruptures de pente), en fonction de la lithologie et de l'action de l'érosion.
On définit un versant par :
sa hauteur, son dénivelé sa pente son profil : régulier / irrégulier (présence de replats, de terrasses fluviatiles) ; versant de Richter (de forme rectiligne) / versant doux son revêtement : sol, affleurement rocheux, éboulis son exposition au soleil : voir adret et ubac sa végétation (étagement) son aménagement par les Hommes (terrasses, etc.) | |
|
Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: Définitions Jeu 17 Avr - 16:24 | |
| Anthropisation L’idée d’anthropisation s’applique à toute intervention des sociétés humaines sur les éléments naturels Il s’agit en général de l’action de l’homme considéré comme un agent environnemental. Alors que certains réduisent le champ couvert par l’anthropisation à l’idée de dégradation, d’autres (P.Pinchemel) décomposent l’intervention humaine en action de prélèvement, d’artificialisation et d’aménagement. Cette ambivalence des actions anthropiques s’applique tout aussi bien la à sélection des plantes cultivées ou à la réduction de la biodiversité de la faune et de la flore, mais aussi la régulation des cours d’eau, la construction de terrasses sur des versants, les travaux d’urbanisme et l’édification des réseaux de transport . A partir du moment où l’on considère qu’il existe très peu d’activités humaines qui ne modifient pas l’environnement, les débuts de l’anthropisation remonteraient à l’époque néolithique avec les premiers défrichements et l’invention de l’agriculture et de l’élevage. Chaque fois qu’elles se heurtèrent à un obstacle ou à un facteur limitant, les sociétés humaines utilisèrent les ressources et les potentialités de chaque milieu pour façonner des territoires conformes à leurs besoins du moment.. Cette ancienneté de la présence humaine conduit certains à conclure qu’il n’existerait plus de milieux totalement "naturels", même si l’artificialisation complète est rarement réalisée . Dans de nombreux cas, aujourd’hui l’action humaine est le plus souvent indirecte ; telle que la dégradation des versants provoquée par le déboisement ou la modification du régime hydrologique d’un fleuve. Cependant, qu’ils attribuent l’anthropisation à une action directe ou indirecte de l’homme, les diagnostics ou les études, s’inscrivent dans le cadre d’une pensée séparant l’homme de la nature. Cette séparation a donné lieu au XIXème à une vision "prométhéenne" des rapports nature/société. Avec l’aide de la science , l’homme s’affranchirait des contraintes de la nature au nom de la liberté humaine. D’autres auteurs (G.Bertrand), proposent de considérer l’anthropisation comme le phénomène constitutif de toutes les interfaces sociétés/nature et d’analyser non pas uniquement les " dégradations ", mais l’ensemble des processus (dynamiques paysagères, système agraires) qui naissent des interactions à l’intérieur de ce cadre. | |
|