| http://www.etudes-litteraires.com/ | |
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Auteur | Message |
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Aymé Administrateur
Messages : 250 Date d'inscription : 09/02/2008 Age : 41 Localisation : Mulhouse
| Sujet: http://www.etudes-litteraires.com/ Mer 7 Mai - 0:45 | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 0:01 | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 0:02 | |
| Syntagme
Un syntagme est l'intermédiaire entre le mot et la phrase : c'est un groupe de mots qui forme une unité par son sens et par sa fonction, à l'intérieur de la phrase. Dans la phrase (simple) Le soleil brille, « le soleil » est le syntagme nominal (déterminant + nom) et « brille » le syntagme verbal. | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 0:03 | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 0:06 | |
| La proposition circonstancielle
La circonstancielle joue, dans la phrase, le même rôle qu'un complément circonstanciel, dans la proposition. On les appelle parfois adverbiales.
Il partira quand la nuit viendra. Il partira au soir.
Elles sont introduites par des conjonctions de subordination diverses.
Il reviendra quand tu lui auras pardonné. Il reviendra si tu lui pardonnes. Il reviendra bien que tu ne l'aies pas pardonné.
D'après leur sens, on classe les circonstancielles en sept catégories :
temporelle consécutive causale concessive finale comparative conditionnelle | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 0:55 | |
| B- Les propositions subordonnées circonstancielles intégrées : (temporelles, finales, causales, concessives, consécutives, comparatives, hypothétiques)
Ces propositions remplissent une fonction accessoire et peuvent être déplacées dans la phrase.
Occurrences du texte :
↦La proposition subordonnée circonstancielle temporelle :
L. 38 : «…depuis qu’à mes yeux s’offrent certains savants ».
↦La proposition subordonnée circonstancielle causale :
L.28 « …Puisque ignorant et sot sont termes synonymes. »
L. 36 « …Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes ».
↦La proposition subordonnée circonstancielle de concession (d’opposition) :
L.11 « … quelque effet qu’on suppose… »
L.44 « Monsieur est assez fort, sans qu'à son aide on passe »
↦La proposition subordonnée circonstancielle consécutive
L.22 « je les vois si bien qu'ils me crèvent les yeux ».
↦La proposition subordonnée circonstancielle comparative.
LL.9-10 « j'aimerais mieux être au rang des ignorants / Que de me voir savant comme certaines gens »
L.26 « Qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant. »
↦La proposition subordonnée circonstancielle finale (de but)
Pas d’exemple dans le texte.
↦La proposition subordonnée circonstancielle hypothétique (de supposition).
Ce type de proposition ne fait pas véritablement partie des propositions circonstancielles puisqu’il n’énonce pas une circonstance adjointe à la phrase, mais une condition essentielle du procès principal. Tous les exemples qui suivent sont introduits par la conjonction « si ».
LL.17-18 Si les raisons manquaient (…) / Les exemples fameux ne me manqueraient pas.
LL.29-30 Si vous le voulez prendre aux usages du mot, / L'alliance est plus grande entre pédant et sot.
LL.37-38 Si pour moi l'ignorance a des charmes bien grands, / C'est depuis qu'à mes yeux s'offrent certains savants.
L.41 « Oui, si l'on s'en rapporte à ces certains savants »
L.46 « si je me défends, ce n'est qu'en reculant. » | |
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Aymé Administrateur
Messages : 250 Date d'inscription : 09/02/2008 Age : 41 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 11:56 | |
| Eh bah! Ca bosse sec! | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:30 | |
| Un syntagme nominal est un syntagme dont le noyau est un nom :
Le petit chien blanc de mon voisin a aboyé toute la nuit. Le syntagme nominal « Le petit chien blanc de mon voisin » a pour noyau le nom « chien ». | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:31 | |
| Syntagme pronominal
Un syntagme pronominal est un syntagme dont le noyau est un pronom :
A midi, nous avons mangé quelque chose de bon. Le syntagme pronominal « quelque chose de bon » a pour noyau le pronom « quelque chose ». | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:32 | |
| Syntagme adjectival
Un syntagme adjectival est un syntagme dont le noyau est un adjectif qualificatif :
[J'ai un jardin] tout plein de roses odorantes. Le syntagme adjectival « tout plein de roses odorantes » a pour noyau l'adjectif qualificatif « plein ». | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:33 | |
| Syntagme adverbial
Un syntagme adverbial est un syntagme dont le noyau est un adverbe :
Ils ont dû payer une amende conformément à la loi. Le syntagme adverbial « conformément à la loi » a pour noyau l'adverbe « conformément ». | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:34 | |
| Syntagme verbal
Un syntagme verbal est un syntagme dont le noyau est un verbe. En conséquence, le syntagme verbal correspond, selon le cas, à une proposition ou bien à une phrase :
Il a travaillé courageusement toute la fin de semaine. Le syntagme verbal « Il a travaillé courageusement tout la fin de semaine » a pour noyau le verbe « a travaillé ». Lorsque le noyau d'un syntagme verbal est un verbe non conjugué, on peut préciser, selon le mode du verbe , le noyau : groupe infinitif, groupe participe présent ou groupe participe passé. | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:39 | |
| Attribut
L'attribut exprime la qualité, la nature ou l'état qu'on rapporte au sujet (ou au complément d'objet) par l'intermédiaire d'un verbe (Son fils est médecin).
Les verbes qui peuvent réaliser ce lien sont nombreux. Le principal est "être" mais selon l'idée qui préside à l'attribution on peut rencontrer "devenir, demeurer, rester (idée de continuité), "paraître, sembler, se montrer, passer pour, etc." (idée d'apparence), "s'appeler, se nommer, être choisi (idée de désignation). Enfin, de nombreux verbes d'action peuvent être attributifs. Il suffit que l'intention les rapproche de "être" (mourir, régner, venir, tomber, arriver), etc. (Il tomba malade. Il arriva fatigué, etc.).
Il existe deux sortes d'attributs, l'attribut du sujet et l'attribut du complément d'objet direct ou indirect. Leur construction est identique : un état, une qualité "attribué" au sujet ou au complément d'objet par l'intermédiaire d'un verbe (Cet homme est grand. Il trouve ce film distrayant).
L'attribut peut être :
- un nom : Son fils est médecin; - un adjectif : Son fils est grand; - un pronom : Ce livre est celui que j'avais perdu: - un adverbe : Ce livre est bien; - un infinitif : Souffler n'est pas jouer. Cette voiture est à vendre; - une proposition : Son idée est qu'il faut poursuivre.
L'attribut s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte : sujet ou complément d'objet. Si l'attribut se rapporte à plusieurs noms coordonnés, il se met au pluriel.
Notez : Avec les verbes impersonnels l'accord se fait avec "il" et non avec le sujet réel (Il est tombé des cordes). Voir sujet apparent, sujet réel. | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:41 | |
| Épithète
Littéralement "qui est ajouté". L'épithète est généralement un adjectif qui se joint à un nom ou à un pronom pour le qualifier. (Une grande maison. Un petit garçon. Un homme loquace, etc.). L'épithète se différencie de l'attribut en ce qu'elle n'a pas besoin de liaison verbale.
Comparez : C'est un petit garçon où "petit" est épithète, et Ce garçon est petit où "petit" est attribut. Il fait chaud et il fait froid. | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:45 | |
| Le prédicat
Pierre mange une pomme Sujet Prédicat
Le prédicat est le verbe + le complément . | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:50 | |
| Complément d'objet indirect
Le complément d'objet indirect est un mot (ou groupe de mots) qui se joint au verbe par l'intermédiaire d'une préposition pour en compléter le sens. C'est un complément de verbe. Il représente l'être ou la chose qui reçoit indirectement l'action que fait le sujet.
Il parle à son ami. Il se souvient de ses vacances.
Pour reconnaître le complément d'objet indirect, on pose les questions "à qui? ou "à quoi?", "de qui?" ou "de quoi?" et, selon le sens du verbe, "pour qui? ou pour quoi?", "contre qui? ou "contre quoi?", etc.
La plupart du temps, le complément d'objet indirect est introduit par les prépositions "à" ou "de". Mais on trouve parfois d'autres prépositions (Il compte sur votre amitié. Il croit en nous. Je n'attends pas après lui, etc.). Il n'y a pas de préposition avec les pronoms personnels conjoints (Cette mauvaise habitude vous nuira).
Le complément d'objet indirect peut être :
- Un nom : Il parle à sa mère. - Un pronom : Il lui parle. - Un infinitif : Il demande à partir. - Une proposition : Il doute que vous soyez cet homme.
Un même verbe peut avoir un complément d'objet direct et un complément d'objet indirect - on appelle parfois l'objet direct, objet premier et l'objet indirect, objet second (J'ai donné ce livre à votre ami).
Lorsque le verbe demande un complément d'objet indirect, il est dit transitif indirect. Un même verbe peut selon le sens se construire directement ou indirectement.
"Compter", par exemple, accepte les deux constructions. On peut compter des moutons et compter sur quelqu'un.
"Applaudir", autre exemple, est de même nature. On peut applaudir un acteur ou applaudir à une initiative. | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 20:54 | |
| Compléments du verbe
Le classement des éléments subordonnés au verbe a changé dans les années 1970. Là où on parlait de complément circonstanciel, de complément d'objet en les opposant souvent, on parle maintenant de complément essentiel, de complément non essentiel, de complément adverbial, parfois de complément de phrase.
Les compléments essentiels dépendent, quant à leur construction (présence ou absence de préposition, type de cette préposition), du verbe lui-même, et le verbe, sans eux, ne peut constituer le prédicat (Vous nuisez..., par exemple, appelle la question à qui? à quoi? Vous allez... appelle la question où?).
Sont des compléments essentiels : le complément d'objet direct, le complément d'objet indirect et certains compléments adverbiaux (on dit complément adverbiaux car ils peuvent être remplacés par un adverbe). Cela mesure deux mètres, par exemple, est un complément adverbial essentiel car il ne peut être détaché du verbe Cela mesure... devenant une phrase incomplète.
Sont des compléments non essentiels, les compléments adverbiaux qui ne sont pas obligatoirement liés au verbe ou dont la construction ne dépend pas du verbe lui-même. Dans la phrase Venez ce soir, par exemple, "ce soir" n'est pas un complément essentiel, "Venez" formant une phrase complète et la construction du complément étant libre (Venez après le déjeuner. Venez quand vous voudrez. Venez entre midi et deux heures, etc.). C'est à ces compléments adverbiaux non essentiels que les grammairiens réservent maintenant l'appellation de compléments circonstanciels.
La distinction complément essentiel, complément non essentiel repose sur d'autres critères qu'il est difficile de présenter ici (comportements différents à l'effacement, déplaçabilité, accord ou non avec le participe passé conjugué avec avoir, etc.). Cette distinction n'est pas absolument pertinente pour tous les compléments et une nouvelle distinction, entre compléments de verbe et complément de phrase, a été proposée par certains grammairiens (mais cela nous entraînerait trop loin).
Retenez simplement que les compléments de verbe sont traditionnellement : le complément d'objet direct, le complément d'objet indirect, les compléments circonstanciels ou adverbiaux (dont certains sont essentiels), le complément absolu (sujet + prédicat sans forme conjuguée Dieu aidant, nous vaincrons), le complément d'agent dans une proposition à la voix passive (La maison est construite par le maçon). | |
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Sabri Habitué
Messages : 264 Date d'inscription : 11/03/2008 Age : 39 Localisation : Mulhouse
| Sujet: Re: http://www.etudes-litteraires.com/ Lun 19 Mai - 21:00 | |
| Adverbes et locutions adverbiales
Les adverbes constituent un ensemble important qui présente une grande diversité. Nombreuses formes (ici, doucement, tout à coup, à peu près, ne...), comportements diversifiés, rôles hétérogènes (modificateur du verbe Il dort mal, de l'adjectif Une très grande maison, d'un autre adverbe Il mange très peu), d'une proposition entière.
Malgré cette diversité, il existe certains caractères communs à tous les adverbes :
Les adverbes sont invariables : ils ne s'accordent ni en genre ni en nombre (Elle est trop grande. Il est trop petit. Elle avance doucement. Ils avancent doucement). Les adverbes sont les seuls mots qui puissent modifier le sens des verbes (Il mange. Il mange mal, peu, beaucoup, vite).
À côté des adverbes proprement dits, existent des expressions (extrêmement nombreuses) qui jouent le même rôle que les adverbes, ce sont les locutions adverbiales. (voir locutions)
Une locution adverbiale peut se former de diverses manières :
- préposition + nom (avec éventuellement un article ou un adjectif : en revanche, sans cesse, à l'envi, à la volée, à cœur joie, à plat ventre, etc. - préposition + adjectif : à présent, en général, en particulier... - préposition + verbe + complément d'objet : à brûle-pourpoint, d'arrache-pied, à tue-tête... - préposition et adverbe : par-dessus, par ailleurs, par contre... - etc.
Les adverbes sont habituellement classés, du point de vue sémantique (d'après leur sens), en diverses catégories : manière, temps, degré, négation, aspect, lieu, temps, etc. | |
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