H comme Histoire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

H comme Histoire

...
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

 

 Le syndicalisme ouvrier

Aller en bas 
AuteurMessage
Sabri
Habitué
Sabri


Messages : 264
Date d'inscription : 11/03/2008
Age : 39
Localisation : Mulhouse

Le syndicalisme ouvrier Empty
MessageSujet: Le syndicalisme ouvrier   Le syndicalisme ouvrier Icon_minitimeLun 12 Mai - 14:11

Ce qu'il faut absolument savoir :

- C'est une association
- Défend les travailleurs
- Spécifique au XIXe siècle
- Sous l'Ancien-Régime on avait le campagnonage
- La RI a accompagné le syndicalisme
- La masse c'est le prolétariat
- Loi Le Chapelier en 1791 , interdit les corporations
- En 1799 , les anglais interdisent aussi les coalitions
- Waldeck Rousseau en 1884 autorise les syndicats , il est socialiste
- Naissance des mutuelles et des corporatives d'achats
- Les PS développent des liens avec les syndicats
- Aux E-U , les syndicats sont sous l'influence des lobbies , semblable aux corporatistes
- Le syndicalisme réformiste ne remet pas en cause le capitalisme
- Les Trade-Unions ont lié des liens avec les PS socio-démocrates
- La grève est rare , mais longue
- Tendance chrétienne : "Rérum Novarum"
- Le syndicalisme révolutionnaire veut contrer le capitalisme

- Anarcho-révolutionnaire est une tendance anti-étatique , très puissante jusqu'à la seconde Guerre Mondiale
- Elle a prit forme liée au marxisme

- Après 1917 , c'est l'Etat qui fait la révolution
- 1953 , émeute de la faim à Berlin
- Le syndicat autonome est un syndicat d'entreprise , il encadre
- Perte de membres , car évolution sociologique
- Les caisses maladies sont gérées par les patronats et les syndicats
Revenir en haut Aller en bas
Sabri
Habitué
Sabri


Messages : 264
Date d'inscription : 11/03/2008
Age : 39
Localisation : Mulhouse

Le syndicalisme ouvrier Empty
MessageSujet: Re: Le syndicalisme ouvrier   Le syndicalisme ouvrier Icon_minitimeLun 12 Mai - 14:17

Le développement, dans la première moitié du XIXe siècle, en l’absence de toute législation sociale, du système de production capitaliste nourrit en retour les premiers mouvements de contestation — à caractère étroitement catégoriel —, qui sont le fait des ouvriers les plus qualifiés. Sous l’effet de la mécanisation croissante de l’industrie, ces mouvements élargissent leur audience auprès d’une classe ouvrière de plus en plus nombreuse et se radicalisent. En témoignent la révolte des luddites, en Grande-Bretagne, dans les années 1810, le chartisme, actif dans ce même pays dans les années 1830 et 1840, ou la révolte des Canuts, ouvriers de la soierie lyonnaise dont l’insurrection, en 1831 et 1834, qui mêlait revendications sociales et politiques, fut atrocement réprimée. Les Trois Glorieuses est le nom donné aux trois journées insurrectionnelles (27-29 juillet 1830) qui renversèrent Charles X. Le drame de Fourmies (1er mai 1891), répression sanglante de la première grève générale organisée pour revendiquer la journée de huit heures, est trop tardif dans le siècle pour que l’on puisse parler à son propos de prélude à l’émergence du mouvement syndical.
------------------------------------------------------------------------------------------
C’est le 22 mars 1884, sous la IIIe République, qu’est adoptée la loi Waldeck-Rousseau autorisant la constitution de syndicats. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le droit syndical est reconnu par le préambule de la Constitution de 1946 (intégré au « bloc de constitutionnalité » de la Constitution de 1958).
-------------------------------------------------------------------------------------------
Créée en 1864, la Ire Internationale ouvrière, ou Association internationale des travailleurs, se donne pour but d’unir les forces socialistes et communistes du monde entier — qu’elles soient politiques, syndicales, coopératives... — pour défendre, par-delà les frontières, le prolétariat. Les IIe, IIIe et IVe Internationales ouvrières, dont chacune succède à et remplace la précédente — signe de la permanence de profondes dissensions internes —, ont été constituées respectivement en 1889, 1919 et 1938. Les unités de volontaires étrangers ayant combattu pour défendre le gouvernement républicain espagnol sont les Brigades internationales.
-------------------------------------------------------------------------------------------
La doctrine anarchiste et le syndicalisme révolutionnaire (dont est issu un syndicat comme la CGT en France) naissent du débat qui oppose à partir de 1864, au sein de la Ire Internationale, les partisans de Marx à ceux de Proudhon. En France, Georges Sorel peut être considéré comme le principal théoricien du syndicalisme révolutionnaire. Pour hâter la réalisation de la société sans État qu’ils appellent de leurs vœux, et dont les syndicats formeraient le pilier, les anarchistes privilégient la lutte armée, bien sûr, mais également l’action syndicale, et tout particulièrement la grève.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Née en 1895, fusionnant avec la fédération des Bourses du travail en 1902, la CGT — dont les objectifs sont définis dans la charte d’Amiens — est jusqu’en 1919, date de création de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), la seule organisation syndicale française.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Contrairement au paysage syndical français, très fragmenté, le syndicalisme américain est rassemblé au sein d’une seule centrale, l’American Federation of Labor and Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO), qui compte près de 17 millions d’adhérents.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Clef de voûte du modèle social allemand, la cogestion associe employeurs et syndicats aux destinées de la profession ou de l’entreprise. Garant, dans une certaine mesure, de la paix sociale, ce système affiche un pragmatisme qui a sans doute contribué à freiner la perte d’influence des syndicats allemands, au demeurant encore très puissants au sein de la DGB (Deutsche Gewerkschaftsbund), ces vingt dernières années. Cette cogestion, par la signature de conventions collectives et d'accords-cadres, a permis de considérables avancées sociales. Les comités d’entreprise français s’inspirent pour partie de ce modèle.
-------------------------------------------------------------------------------------------
La Confédération générale du travail (CGT), née en 1895 ; Force ouvrière (FO), fruit d’une scission de la CGT en 1948 ; la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), fondée en 1919 ; la Confédération française démocratique du travail (CFDT), créée en 1964 par une partie des membres de la CFTC, partisans de sa déconfessionnalisation ; la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC), organisation syndicale de cadres née en 1944.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Votées en 1982, hautement symboliques, les lois Auroux — du nom du ministre chargé de leur élaboration — ont pour philosophie générale le renforcement de la démocratie dans l’entreprise, dont les salariés doivent devenir citoyens. Elles étendent pour cela les prérogatives des institutions représentatives du personnel. Si elles ont permis de renforcer le pouvoir d’action des comités d’entreprises, la création de ces derniers est bien antérieure, puisqu’elle date de 1945. Instituée par la loi du 3 janvier 1975, l’autorisation administrative de licenciement, obligatoire pour les licenciements économiques, fut supprimée en 1986 sous le gouvernement de Jacques Chirac.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Adopté comme journée de revendication des travailleurs par le Congrès international socialiste de Paris de 1889, le Premier Mai est célébré chaque année depuis 1892 et donne lieu à des défilés syndicaux. L’emblème qui lui est ordinairement attaché est le muguet ; il a été concurrencé dans les premières années par l’églantine.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le syndicalisme ouvrier
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
H comme Histoire :: HISTOIRE :: Histoire des idées politiques-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser