L’horrible mystère du Rocher du taureauLes Celtes, qui à l’origine venaient probablement de la partie ouest de l’Europe centrale et dont l’Empire s’est progressivement étendu à la Gaule, à la Grande-Bretagne, à l’Irlande, à la péninsule Ibérique, aux Balkans et à l’Asie mineure, sont arrivés en Bohême au IVe siècle avant J.-C.. La Bohême doit d’ailleurs son nom aux « Boïens », une des dizaines de tribus celtiques. La Bohême s’appelait d’abord « Boiohaemum » qui plus tard devint « Bohemia », pays des « Boïens», donc, aucun rapport avec les bohémiens comme le pensent un grand nombre d’étrangers.
Beaucoup de rivières en Bohême ont également des noms d’origine celtique : Jizera, à l’origine Isara ou Ohře que les Celtes appelaient Agara. Les Celtes n’étaient pas uniquement des guerriers courageux et redoutables, mais aussi d’excellents artistes, constructeurs et artisans qui furent les premiers à fabriquer dans notre pays de la céramique sur un tour de potier. Ils construisirent en Bohême aussi les premiers ponts, routes, lieux fortifiés (les oppidums) et frappèrent les premières pièces de monnaie. Les Boïens, comme les autres tribus celtiques, croyaient à l’immortalité de l’âme. La mort n’était pour eux qu’un passage d’un monde à un autre, qu’il estimait être meilleur. La religion celtique était basée sur des héros-dieux, l’existence d’êtres surnaturels et surhumains de l’au-delà où ceux-ci trouvaient refuge après leur existence en ce monde. Les Celtes donnaient beaucoup d’importance aux pouvoirs des incantations, des formules magiques, à la parole des druides et des poètes. Une partie des Boïens peuplèrent la partie sud de la Moravie.
Déplaçons-nous vers le Rocher du taureau qui se trouve dans le Karst morave, région jadis peuplée par les Celtes. A l’intérieur du rocher se trouve une grotte relativement spacieuse, éclairée par une fente dans la paroi du rocher. La grotte doit son nom au relief d’un taureau de bronze que deux étudiants découvrirent par hasard en 1869 à l’intérieur. Au Ve siècle avant J.-C. la grotte du Rocher du taureau devint le lieu d’un terrible massacre. En ces temps bien éloignés, un prince guerrier innommé décéda subitement. Il fut placé sur son char avec tous ses biens dans une sorte de chambrette construite de poutres à l’intérieur de la grotte. Mais avant qu’il ne soit incinéré, ses épouses, maîtresses et serviteurs furent sacrifiés. On les entraîna de force sur un autel de pierre où les pauvres furent charcutés de la façon la plus odieuse que l’on puisse imaginer. On leur trancha bras, jambes, mains et pieds, puis on leur brisa le crâne. Ensuite on laissa les corps dépecés sur et autour de l’autel avant de mettre le feu à la chambrette qui fut dévorée par les flammes purificatrices.
Que s’est-il vraiment passé et quelle est la vraie origine de cet événement sinistre? Il existe deux explications possibles à l’horreur de la grotte du Rocher du taureau. Il fut effectivement prouvé que les rites de la religion celtique liés à la fertilité de la terre comportaient à l’origine des sacrifices humains. Mais en ce cas précis il est hors de question qu’il s’agisse d’un rite lié à la fertilité de la terre. Il s’agissait bel et bien d’une cérémonie funèbre d’un prince guerrier. Il est vrai que les princes guerriers celtes furent apparemment inhumés sur leur char avec tous leur biens dont les vêtements, parures armes, etc. Par contre, d’après les recherches et le témoignage des archéologues, ils ne furent pas incinérés avec leurs épouses et serviteurs, comme il en était pour les Scythes, mais enterrés dans une tombe recouverte d’un tumulus, éventuellement surmontée d’une statue.
C’est en 1872 que le médecin Jindřich Wankel, amateur en spéléologie et archéologie, découvrit dans la grotte du Rocher du taureau le lieu d’incinération païen recouvert d’une forte couche de bois carbonisé. Ses recherches l’amenèrent à détecter les restes d’un char à quatre roues ainsi que des os humains carbonisés. A proximité du lieu d’incinération il découvrit des dalles et un autel sur lequel se trouvaient justement des mains tranchées ornées de bagues et de bracelets. Autour de l’autel gisaient des squelettes portant les signes de violence, des bras et des jambes tranchées. D’après tout il s’agissait de femmes, dont parmi elles des jeune filles âgées de douze ou treize ans. Cinq corps d’hommes furent identifiés. Comme il trouva également des objets de sacrifices, il en déduisit qu’il s’agissait probablement d’un rituel sanglant lié à la mort d’un prince guerrier celte. Jindřich Wankel vendit toute la collection des objets découverts dans la grotte au Musée de Vienne. Cent ans plus tard, le docteur Nekvasil étudia à nouveau tous les objets avec de nouvelles technologies. Mais on ne retrouva plus les squelettes avec les signes de violence, ni la dépouille mortelle du prince guerrier ni la preuve d’une cérémonie funèbre. La seconde possibilité serait donc qu’un groupe de personnes inconnues se soit réfugié dans la grotte. Ils auraient allumé un feu et comme l’aération était très mauvaise, la cumulation des gaz de combustion aurait provoqué une explosion.
Mais ce ne sont là que des suppositions car les squelettes, les restes des corps humains et la dépouille mortelle du prince guerrier n’ont jamais été retrouvés. La vérité reste donc toujours un mystère insoluble.
(Sources – textes de Dagmar et Pavel Bromovi)
C’est en 1872 que le médecin Jindřich Wankel, amateur en spéléologie et archéologie, découvrit dans la grotte du Rocher du taureau le lieu d’incinération païen recouvert d’une forte couche de bois carbonisé. Ses recherches l’amenèrent à détecter les restes d’un char à quatre roues ainsi que des os humains carbonisés. A proximité du lieu d’incinération il découvrit des dalles et un autel sur lequel se trouvaient justement des mains tranchées ornées de bagues et de bracelets. Autour de l’autel gisaient des squelettes portant les signes de violence, des bras et des jambes tranchées. D’après tout il s’agissait de femmes, dont parmi elles des jeune filles âgées de douze ou treize ans. Cinq corps d’hommes furent identifiés. Comme il trouva également des objets de sacrifices, il en déduisit qu’il s’agissait probablement d’un rituel sanglant lié à la mort d’un prince guerrier celte. Jindřich Wankel vendit toute la collection des objets découverts dans la grotte au Musée de Vienne. Cent ans plus tard, le docteur Nekvasil étudia à nouveau tous les objets avec de nouvelles technologies. Mais on ne retrouva plus les squelettes avec les signes de violence, ni la dépouille mortelle du prince guerrier ni la preuve d’une cérémonie funèbre. La seconde possibilité serait donc qu’un groupe de personnes inconnues se soit réfugié dans la grotte. Ils auraient allumé un feu et comme l’aération était très mauvaise, la cumulation des gaz de combustion aurait provoqué une explosion.
Mais ce ne sont là que des suppositions car les squelettes, les restes des corps humains et la dépouille mortelle du prince guerrier n’ont jamais été retrouvés. La vérité reste donc toujours un mystère insoluble.
(Sources – textes de Dagmar et Pavel Bromovi)
C’est en 1872 que le médecin Jindřich Wankel, amateur en spéléologie et archéologie, découvrit dans la grotte du Rocher du taureau le lieu d’incinération païen recouvert d’une forte couche de bois carbonisé. Ses recherches l’amenèrent à détecter les restes d’un char à quatre roues ainsi que des os humains carbonisés. A proximité du lieu d’incinération il découvrit des dalles et un autel sur lequel se trouvaient justement des mains tranchées ornées de bagues et de bracelets. Autour de l’autel gisaient des squelettes portant les signes de violence, des bras et des jambes tranchées. D’après tout il s’agissait de femmes, dont parmi elles des jeune filles âgées de douze ou treize ans. Cinq corps d’hommes furent identifiés. Comme il trouva également des objets de sacrifices, il en déduisit qu’il s’agissait probablement d’un rituel sanglant lié à la mort d’un prince guerrier celte. Jindřich Wankel vendit toute la collection des objets découverts dans la grotte au Musée de Vienne. Cent ans plus tard, le docteur Nekvasil étudia à nouveau tous les objets avec de nouvelles technologies. Mais on ne retrouva plus les squelettes avec les signes de violence, ni la dépouille mortelle du prince guerrier ni la preuve d’une cérémonie funèbre. La seconde possibilité serait donc qu’un groupe de personnes inconnues se soit réfugié dans la grotte. Ils auraient allumé un feu et comme l’aération était très mauvaise, la cumulation des gaz de combustion aurait provoqué une explosion.
Mais ce ne sont là que des suppositions car les squelettes, les restes des corps humains et la dépouille mortelle du prince guerrier n’ont jamais été retrouvés. La vérité reste donc toujours un mystère insoluble.
(Sources – textes de Dagmar et Pavel Bromovi)
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