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 COURS: La cité grecque à l'époque classique.

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Aymé
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Aymé


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MessageSujet: COURS: La cité grecque à l'époque classique.   COURS: La cité grecque à l'époque classique. Icon_minitimeVen 21 Mar - 21:58

COURS: La cité grecque à l'époque classique

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Sabri
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MessageSujet: Re: COURS: La cité grecque à l'époque classique.   COURS: La cité grecque à l'époque classique. Icon_minitimeSam 12 Avr - 17:10

L'hégémonie athénienne

L'alliance conclue face au danger perse ne survit pas à la victoire; celle-ci, d'abord et surtout athénienne, marque le début d'un processus qui, en quelques décennies, va faire de la cité attique la maîtresse du monde égéen.

Sparte voit avec inquiétude l'hégémonie d'Athènes se développer en Egée, et ce que l'on peut considérer comme la première guerre du Péloponnèse éclate lorsque la cité athénienne prétend contrôler une partie de la Grèce centrale et septentrionale. Le conflit s'achève en 446 en raison des multiples problèmes intérieurs rencontrés par chacune des cités.

Athènes et Sparte signent une paix conjointe de trente années mais les Péloponnésiens craignent le développement de la puissance athénienne.
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Sabri
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MessageSujet: Re: COURS: La cité grecque à l'époque classique.   COURS: La cité grecque à l'époque classique. Icon_minitimeDim 13 Avr - 22:09

La guerre du Péloponnèse

Au milieu du Vè siècle avant J.-C., Athènes et Sparte dominent le monde Grec. La première règne sur la mer, la seconde, sur terre. D'incidents en affrontements, la guerre éclate en 431. Elle durera plus d'un quart de siècle.
En 450 AV. J.-C., tout oppose Athènes et Sparte. Sous le règne de Périclès, la cité de l'Attique s'est constitué un empire maritime autour de la mer Egée. Sparte s'est replié sur le Péloponnèse. Alors qu'Athènes incarne la démocratie, Sparte s'accroche à son passé et vit dans la crainte d'une révolte d'esclaves.
En 446 av. J.-C., pour mettre fin à leurs affrontements incessants, les deux cités ont conclu une paix de 30 années, mais elle durera seulement 15 ans !


Sparte au secours des ennemis d'Athènes

En 431, une colonie de Corinthe, Corcyre (l'actulle Corfou), se révolte contre sa métropole, avec le soutien d'Athènes. Cette dernière oblige aussi Potidée, une ancienne colonie corinthienne, à raser ses murailles et interdit l'accès de l'Attique aux marchands de Mégare, précipitant ainsi la ruine de la cité.
Sans attendre, Corinthe, Mégare et Egine se présentent devant l'assemblée de Sparte : Il faut combattre Athènes !!! les Spartiates, réticents, finissent par se laisser convaincre et c'est ainsi que commenca la guerre du Péloponnèse.
Les spartiates et leurs alliés disposent de 40 000 hoplites !! Les Athéniens, eux, ne peuvent aligner sur terre qu'une force de 13 000 hoplites et 1 200 cavaliers. Mais Athènes est riche, grâce aux tribut des cités alliées, et, sur mer, elle est la plus forte.


Une guerre de harcèlement

Les premières années se passent en opérations de petite envergure. Les Spartiates ravagent l'Attique plusieurs fois ; Athènes occupe Egine et, suivant sa stratégie, ruine les côtes ennemies.
Entassés derrière leurs fortifications, les Athéniens doivent faire face, en 430, à une épidémie de peste, ou sans doute de Typhus. En deux ans, celle-ci emporte entre un quart et un tiers de la population. Périclès lui même y succombe, en 429.
A sa mort, Athènes est divisée : avec l'aristocrate Nicias, les plus modérés veulent une guerre défensive, tandis que Cléon et ses partisans sont pour la guerre à Outrance. Lorsque Cléon réussit à faire prisonniers 292 hoplites ennemis et à les ramener à Athènes, les combats reprennent de plus belle.

Puis, en 421, la guerre perd deux de ses partisans les plus acharnés : l'Athénien Cléon et le Spartiate Brasidas meurent devant Amphipolis, une colonie d'Athènes. Ceux-là morts, on peut négocier : Sparte craint pour la vie de ses prisonniers. Nicias conclut la paix, chacun des adversaires se retirant sur ces positions antérieures.

Dans Athènes vaincue, le doute s'installe. Philosophe non comforiste, Socrate préfère la mort au reniement de soi.
Le procès de Socrate
A Athènes, la crise morale et le doute se sont installés. Le philosophe Socrate use de la dialectique, l'art de raisonner cher aux sophistes, pour mener une critique de la cité. Le peuple s'inquiète de ces critiques, qui sapent ces dernières certitudes. Socrate est accusé de "corrompre les jeunes gens" et de "ne pas reconnaître les dieux de la cité". Pourtant, il est bon citoyen. Il a été soldat et magistrat. Mais la cité n'admet pas les non-comformistes. Lui même préfère être condamné à mort que se renier. Il boit la ciguë en 399. Un de ces disciples, Platon, ouvre en 387 près des jardins d'Akadêmos, à Athènes, une école appelée l'Académie. Refusant de se mêler, après la mort de son maître, aux affaires de la cité, il voyage, se rendant auprès du tyran Denys de Syracuse. dans ces dialogues, il reprend la dialectique socratique qui devient un moyen de s'élever au-dessus du monde sensible pour parvenir au monde des idées.

La trahison d'Alcibiade

La "paix de Nicias" doit durer 50 ans. Mais, à Athènes, les partisans de la guerre se sont trouvés un nouveau chef : Alcibiade, le neveu de Périclès. Il a trente ans et veut la revanche d'Athènes, mais souhaite surtout donner libre cours à son ambition. jouant des rivalités des cités du Péloponnèse, il s'emploie à rallier aux côtés d'Athènes les ennemis de Sparte, comme Argos. La guerre reprend. En 418, Sparte rétablit sa domination sur le Péloponnèse. A Athènes, les partisans de la paix l'emportent à nouveau. Une confusion totale règne dans la cité, et les rivalités entre Nicias et Alcibiade paralysent tout activité.
Trois ans se passent. Alcibiade a retrouvé son influence. Il persuade l'assemblée d'Athènes de reprendre la politique d'expansion vers l'Occident et de s'attaquer à la Sicile. En 415, les Athéniens envoient un corps expéditionnaire contre Syracuse, commandé par Nicias le modéré et Alcibiade l'ambitieux...
A Athènes, crises et complots se suivent. Alcibiade est mis en cause, accusé d'avoir mutilé hermès. Athènes lui envoie alors un vaisseau qui doit le ramener dans la cité. De son coté, Syracuse envoie des émissaires demander l'aide de Sparte. Ils y trouveront un avocat inattendu, Alcibiade qui s'est enfui du bateau le ramenant à Athènes. Passé à l'ennemi, il démontre aux Spartiates qu'ils ont tout à redouter d'une mainmise d'Athènes sur la Sicile. Sparte envoie donc des troupes au secours de Syracuse.
Athènes donne le signal de l'assaut. C'est un désastre : 12 000 morts et la flotte détruite. Athènes est ruinée.

Le coup de grâce

Pour briser définitivement l'empire athénien, Sparte se tourne alors vers les Perses et vers satrape Tissapherne. Ce dernier a trouvé l'excelent conseiller en la personne ....d'Alcibiade, qui mise désormais sur un affaiblissement des deux camps pou faciliter son retour à Athènes. La guerre reprend donc pour le contrôle des côtes d'Asie Mineure.
Athènes connaît alors sa plus grave crise politique depuis la chute de la Tyrannie. Ruinée par la guerre, une partie de la cité met en cause le système démocratique. En 411, c'est un coup d'Etat : le conseil des 500 est remplacé par un conseil des 400, représentant les possédants.
Rassemblée à Samos, de l'autre côté de la mer Egée, la flotte athénienne destitue ses chefs et les remplace par des hommes d'Etat démocrates, Thrasybule et Thrasyllos.
Ces derniers ont besoin d'un appui contre le nouveau gouvernement athénien. Ils font appel à Alcibiade, qui accepte. Il aide les démocrates a reprendre le contrôle de l'Hellespont, convainc les Perses de détourner leur aide financière de Sparte à Athènes .... (<-- ils sont fous ces Anciens ;-) et peut regagner sa cité, fort de ses victoires. La cité est en plein déclin. En 406, Athènes remporte encore une victoire sur Sparte, aux îles Arginuses, mais la bataille fait de nombreux morts dans les rangs Athéniens, et les stratèges vainqueurs sont condamnés à mort à leur retour. ( Et puis quoi encore ???....)
A Aigos-Potamos, le commandant de la flotte spartiate, Lysandre, s'empare d'une bonne partie de la flotte d' Athènes. Bientôt, il assiège la cité d'Attique. Derrière les longs murs, la disette fait rage. En 404, Lysandre entre dans la ville.
Thèbes et Corinthe demandent que l'on rase la cité vaincue, mais Sparte s'oppose a cette vengeance. Elle se contente de faire détruire les fortifications et saisir la flotte. Athènes ne conservera que douze trières ......

Exceptionnel tansa
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MessageSujet: Re: COURS: La cité grecque à l'époque classique.   COURS: La cité grecque à l'époque classique. Icon_minitimeSam 19 Avr - 13:52

Guerre du Péloponnèse

Sitôt les guerres médiques terminées, Sparte s’inquiète de la puissance croissante d’Athènes, auréolée de ses victoires contre les Perses. Poussée par Égine et Corinthe, elle interdit à la cité de rebâtir ses murailles, détruites par les Perses. Cela n’empêche pas Athènes de quitter la ligue panhellénique pour aller fonder la ligue de Délos. Sparte est à deux doigts de commencer une guerre, mais renonce finalement. Quelques tensions ont lieu, mais les relations entre les deux cités restent bonnes jusqu’en 462, quand Sparte renvoie un contingent athénien dirigé par Cimon et venu l’assister en pleine révolte des Hilotes. C’est alors la rupture, scellée par l’ostracisme du laconophile Cimon.

Les hostilités à proprement parler commencent en 457, à l’appel de Corinthe. S’ensuivent une série de victoires et de défaites pour les deux cités, qui aboutit en 451 à une paix de 5 ans, mais les relations restent tendues. En 446, la révolte de Mégare et de l’Eubée relance le conflit : Sparte, à la tête de cités coalisées, ravage l’Attique. Le roi Pleistoanax est même accusé de corruption, n’ayant pas poursuivi son offensive, et on l’oblige à s’exiler. En 433, enfin, l’affaire de Corcyre amorce la guerre du Péloponnèse.

Malgré la crainte de voir Athènes sortir de son statut de brillante second de Sparte, tous les Spartiates ne sont pas enthousiastes à l’idée d’une guerre qui s’annonce longue, même si personne à l’époque n’imaginait qu’elle durerait 27 ans. L’éphore Sthénélaïdas est partisan de la guerre immédiate, mais le roi Archidamos s’oppose à lui. Le vote de l’Assemblée est incertain : on doit recourir à la procédure exceptionnelle du vote par déplacement (voir ci-dessous). Il est certain qu’il aurait mieux valu, pour Sparte, faire la guerre en 440, avant la défection de Samos, qui la prive d’une puissante marine. Les dernières négociations entre les deux cités auraient probablement pu sauver la paix, malgré ce qu’en dit Thucydide.

De fait, la guerre est longue, Périclès ayant eu l’idée d’abandonner l’Attique aux pillages réguliers de Sparte, pour accueillir sa population dans Athènes même, protégée par les Longs Murs. En 425, c’est même la défaite humiliante de Sphactérie : 120 Pairs, appartenant pour la plupart aux grandes familles spartiates, sont faits prisonniers sur un îlot. Sparte doit rendre sa flotte pour récupérer ses hoplites. C’est un grand traumatisme : pour la première fois, on voit des Égaux se rendre, sans se battre jusqu’au bout. En 421, la paix de Nicias est la bienvenue.

Malgré tout, les tensions restent présentes. Sparte et Athènes s’affrontent même, en 418, à Mantinée, en dehors du territoire des deux cités. Athènes en conclut que Sparte a rompu les traités, et la guerre reprend dès 415. Athènes lance l’expédition de Sicile, qui se solde par un désastre. La révolte des cités ioniennes de la ligue de Délos permettent à Sparte de s’imposer : en 404, Athènes assiégée capitule.

Sparte la contraint à raser les Longs Murs, sur dix stades de chaque côté et à entrer dans la ligue du Péloponnèse. Les Spartiates hésitent pourtant quant à la forme de gouvernement à lui donner. Tout le monde s’accorde sur la nécessité de mettre fin à la démocratie, mais faut-il une oligarchie radicale sous tutelle spartiate, ou une oligarchie plus modérée, sans garnison spartiate ? Le roi Lysandre, grand artisan de la victoire sur Athènes, impose la tyrannie des Trente, mais l’autre roi, Pausanias Ier, laisse ensuite les Trente tomber et fuir avec leurs partisans, pour soutenir les oligarques modérés restés à Athènes. Pourtant, à son retour à Sparte, il est soumis à jugement, et huit ans après son acquittement, est condamné quand Athènes reprend les armes contre Sparte.
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